Fatiha Rahmouni |
Fatiha Rahmouni avocate au barreau d’Alger est une ardente et infatigable militante
des droits de l’homme en Algérie, anciennes
cadre du Mouvement démocrate social (MDS), cette native de Mekla dans la wilaya
de Tizi Wezu était de toutes les luttes
sociales pendant les 20 dernières années , Me Rahmouni a eu
assurer plusieurs fois la défense des personnes opprimés par une justice aux
ordres , du printemps noir en Kabylie ,
en passant par les chrétiens ‘’non-jeûneurs’’ jugés pour « atteinte aux préceptes
de l'islam » , jusqu’aux évènements de ‘’Mayu Aberkan’’ de Tkout , Me
Fatiha Rahmouni était toujours la porte-voix des faibles . Aujourd’hui elle occupe le poste de
secrétaire nationale aux droits de l'homme au sein du mouvement pour l’autonomie
de la Kabylie (MAK).
Principale avocate du collectif de la défense
des détenus de Tkout elle revient dans cet entretien sur les
circonstances du déroulement du procès des jeunes détenus de Tkout .
- Comment vous aviez créé le collectif
de défense des détenus de Tkout ?
Fatiha Rahmouni : le collectif a été créé par des
militants du MDS, et du mouvement des Aârouche qui étaient impliqués dans ces
évènements afin de défendre ces jeunes
et d’informer l’opinion nationale et internationale sur ces tragiques évènements.
- On parlait de sévices graves dont se sont rendus coupable
les éléments de la gendarmerie de Tkout lors du Mayu aberkan , de quelle nature sont-ils ?
Fatiha Rahmouni : Il y avait eu plusieurs cas de torture,
les détenus mineurs pour la plupart , étaient
insultés, giflés, déshabillés, puis roués de coups sur toutes les parties du
corps, obligés de rester immobiles dans une certaine position pendant des
heures, de dormir nus sur du gravier , plusieurs ont été violé par des gendarmes , je les ai visité en prison et constaté
leur blessures , plusieurs avaient des
hématomes encore visible sur le corps .
Lors du procès de
Mohamed Benchicou et Abla Chérif plusieurs jeunes ont raconté ce qu’on
leur a fait subir, les journalistes furent
acquittés à l’issue du procès.
- Vous aviez défendu les détenus du
printemps noir, est-ce qu’il y a des ressemblances entre les deux évènements ?
Fatiha Rahmouni :
oui, dans les deux cas la justice n’était pas indépendante, c’était des procès
politiques, pour justifier ces crimes, l’Etat cherche toujours un alibi, Massinissa
Guermah était traité de voyou alors que Chouaïb Argabi était qualifié de terroriste.
Azul, ayyuz, bonjour,
RépondreSupprimerMagnifique blog, qui me permet de te connaitre un peu plus.
Kabyle, Chaoui....ou est la différence si ce n'est le manque d'UNION qui fait défaut hélas.
Bien plus âgé que toi, j'ai vécu les six premières années de mon enfance pendant la révolution, avant d'arriver en France à l'âge de 13 ans et demi, après la perte de beaucoup des miens (comme presque tout les Algériens) Nous voila toujours chez ceux que nous avions chassés.
Le 11 juillet prochain fera mes 53 ans en France, dernier séjour en Kabylie en 2007, je retrouve à chaque fois cette Kabylie bien plus occupée que pendant l'occupation Française, au moins la France malgré la faim nous laissait tranquille avec nos coutumes et langue.
De nos jours pour faire 20 Km de Tizi à mon il faut passer 14 barrages, notre région son pétrole est l'EAU, mais transportée ailleurs pendant que les nôtres crèvent la soif, sans oublier que boutef nous a fait cadeau des barbus meurtriers, que son armée brûle forêts et oliveraies.
Ce que je sais est que nos combattants martyrs avaient commis des fautes, la plus grande est d'avoir fait confiance à l'Arabo-islamiste, qui à volé violé notre indépendance et nous retrouver pire qu'avant.
Je sais aussi que notre UNION finira par venir, mais arrivera t-elle en retard ?
Mes très bonnes amitiés. Ram.
Oui bonjour je souhaiterais vous connaître vous soutenir dans vos démarches
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