Les ennemis de tamazight dans le pays chaoui composé de petits larbins du régime et autres derviches tourneurs de l’arabo-baâthisme semblent animés d’une volonté inébranlable à combattre inlassablement toute manifestation de la culture amazighe, après l’épisode du département de tamazight de Batna qui a vu se liguer contre lui tout une armée de pantin téléguidés, c’est le tour de Khenchela où l’enseignement de tamazight mobilisent la volonté de ces obtus racistes. Alors que la wilaya compte à peine 3 enseignants de cette matière le directeur du CEM Belfadhel Bayazid d’El Hamma veut porter le coup de grâce à tamazight dans la wilaya de Khenchela, poursuivant son entreprise haineuse contre l’enseignante qu’il harcèle depuis des années afin de la pousser à la sortie, il s’est avisé la semaine passée de décréter que 155 élèves de la première année moyenne seront dispensés d’apprendre Tamazight . Les enseignants de Tamazight dans le grand Aurès, de Khenchela , Batna , Tébessa , Biskra , et Oum El Bouagui ainsi que toute la société civiles dans le pays chaoui ont tenu à exprimer leur solidarité avec l’enseignante , ils ont appelé les autorités compétentes « à ouvrir une enquête sur les agissements de ce directeur qui a profité de son poste pour manipuler les parents d’élèves et exercer un chantage abject envers l’enseignante » , ils ajoutent dans un communiqué envoyé à notre rédaction « Nous exhortons le ministère de l’éducation nationale à satisfaire enfin les exigences maintes fois formulées par les enseignants de Tamazight dans les Aurès et à améliorer leur condition de travail » , et pour conclure ils insistent sur « l’urgence de généraliser l’enseignement de Tamazight sur tout le territoire national et d’abolir le préalable de la demande sociale, afin de permettre à cette langue nationale de prendre enfin son essor » .
Communiqué :
Suite à la décision injustifiée prise par le directeur du CEM (collège d'enseignement moyen) Belfadhel Bayazid d’El Hamma (Khenchela) d’arrêter les cours de Tamazight pour les élèves de première année moyenne, cette décision qui obéit à une arrière pensé idéologique plutôt à un impératif d’ordre pédagogique constitue une atteinte flagrante à l’une des constantes essentielle de l’identité algérienne.Nous soussignés, acteurs associatifs et membres de la société civile dans le grand Aurès tenons à apporter les précisions suivantes :
1- Nous condamnons énergiquement cette inique décision et appelons à la reprise des cours le plus vite possible.
2-Nous appelons les autorités compétentes à ouvrir une enquête sur les agissements de ce directeur qui a profité de son poste pour manipuler les parents d’élèves et exercer un chantage abject envers l’enseignante.
3-Nous exhortons le ministère de l’éducation nationale à satisfaire enfin les exigences maintes fois formulées par les enseignants de Tamazight dans les Aurès et à améliorer leur condition de travail.
4- Nous insistons sur l’urgence de généraliser l’enseignement de Tamazight sur tout le territoire national et d’abolir le préalable de la demande sociale, afin de permettre à cette langue nationale de prendre enfin son essor.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire