L’Algérie est dans la tourmente ! Le régime des coups d’Etat permanents veut la coucher dans le lit de l’indignité et du reniement national.
Après
la négation de l’Histoire et de l’identité millénaire de la nation
amazigh; après la langue unique, la culture unique, le parti unique, la
pensée unique; après la spoliation et la contrefaçon de l’épopée de la
libération nationale; après l’absolution du crime terroriste ; après le
musellement des libertés; après la dilapidation des richesses
naturelles; après l’aliénation de la décision nationale souveraine;
voici venu le temps où la soif du Pouvoir et de l’Avoir livre la patrie
meurtrie à la stratégie de la terre brûlée.
De
la Kabylie ensanglantée en 2001 à Targhdaït abandonnée au crime en
2014; de l’anéantissement de la classe politique par la division et la
corruption à l’étranglement de la liberté associative; de la calomnie
des jeunes chômeurs du Sud accusés de sécessionnisme à la
démocratisation de la corruption impunie ; de la tribalisation des
institutions de la République aux semailles du désespoir chez la
jeunesse et les citoyens ; de la privatisation de l’Etat à la culture et
à l’entretien de la discorde nationale parmi les enfants de la même
patrie ; le régime de l’échec répété aura cumulé crimes et forfaitures
contre la nation.
A croire que l’objectif est de désintégrer ce que le sang des Chouhadas a soudé à jamais.
Mais
des Aurès à Ghardaïa, de la Kabylie à l’Oranie, de Tamanrasset à
Annaba, aucun citoyen n’est dupe, en dehors des clientèles de la Chitta
et de la rente. Le dessein est de semer la fitna, faire chanter et
terroriser les consciences pour mieux faire diversion sur la spoliation
des citoyens de leur droit à choisir librement leur régime politique et
leurs dirigeants.
Comme
leurs concitoyens de toutes les régions du pays, les Chaouis ne sont
pas dupes des manœuvres d’un régime agonisant. Tout comme leurs aînés
avaient tiré le premier coup de feu le premier novembre 1954, ils seront
toujours les premiers à défendre l’intégrité d’un pays si riche de la
diversité de sa fraternité, sans prêter attention aux guignols du
dernier quart d’heure. La citoyenneté triomphera du tribalisme et du
régionalisme! La démocratie et l’amazighité auront raison de la
dictature et de la corruption. Aucun "insecticide" ne saurait éradiquer
des "moustiques" que le napalm colonial n’a pas vaincus. Ces millions de
"moustiques" ne peuvent « aimer » un régime qui organise l’impunité des
corrompus et se proclame "fort" contre son peuple! A bons entendeurs,
salut!
Rachid Belkhiri, président du MCA
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