Dans la vallée
d’Aith Abdi , un village juché à 900 mètre d’altitude sur une
colline en bas de laquelle des jardins et des vergers, groupés sous forme
d'oasis, s'étendent jusqu'à l'entrée du ravin creusé par les eaux des feinte de neige , les champs sont fleuris, on entend le gazouillement
des oiseaux et le clapotis lointain d’Ighzer n Bouzina , les Aurès
frémissent sous la caresse du printemps
comme disait Anna Greki la fille du pays , tifeswin ( printemps , au pluriel) reviennent à Menâa.
Et pour accueillir le nouveau venu, les habitants de la ville de Menâa n’ont pas dérogé à leurs habitudes ancestrales, leur village s’est paré de ses plus beaux atours, des tapis aux milles couleurs ornaient les balcons, des jeunes filles rayonnantes en tenues traditionnelles emplissaient de leur gaité les ruelles de la ville, embellies et fraichement peintes pour l’occasion , des cavaliers sur de superbes chevaux en procession dans le village au milieu d’une foule en liesse venue des quatre coins des Aurès pour fêter Tifswin.
Plusieurs expositions étaient également organisées, de
produits artisanaux (bijoux, costumes traditionnels, tapis, poterie ) ainsi que d’expositions artistiques ( livre
, peinture …etc. ) , en plus de ces déférents activités , les visiteurs de
Menâa ont pu assister à une multitude de conférences organisée par
plusieurs spécialistes et universitaires sur plusieurs thèmes , « architecture
chaoui » , « linguistique chaouie » , et « l’Aurès dans l’antiquité » .
Pour clôturer ces festivités, habitants et visiteurs ont dansé et chanté sous les rythmes
enjoués des groupes folkloriques qui ont
sillonné tous les artères de la ville, pour manifester leur joie à l’occasion
de l’arrivée du printemps qui symbolise le renouveau de la vie après les
longues et froides journées de l’hiver.
Cette fête saisonnière était depuis la nuit des temps célébrées dans tout le massif auressien à la mi-février du calendrier julien, mais c’est dans la vallée d’Ighzer n Abdi et spécialement à Menâa que Tifswin sont célébrer avec assiduité. Masqueray a écrit : « Les gens de Menâa sont les seuls qui sortent dans la campagne dès le premier jour pour rencontrer et accueillir le printemps» cet événement se nomme « alaqqi n tfeswin » (la rencontre du printemps), et même à ce jour Menâa demeure la gardienne de la mémoire chaouie grâce à l’abnégation de ces jeunes qui s’investissaient chaque années pour préserver et perpétuer cette authentique fête chaouie .
Cette fête saisonnière était depuis la nuit des temps célébrées dans tout le massif auressien à la mi-février du calendrier julien, mais c’est dans la vallée d’Ighzer n Abdi et spécialement à Menâa que Tifswin sont célébrer avec assiduité. Masqueray a écrit : « Les gens de Menâa sont les seuls qui sortent dans la campagne dès le premier jour pour rencontrer et accueillir le printemps» cet événement se nomme « alaqqi n tfeswin » (la rencontre du printemps), et même à ce jour Menâa demeure la gardienne de la mémoire chaouie grâce à l’abnégation de ces jeunes qui s’investissaient chaque années pour préserver et perpétuer cette authentique fête chaouie .
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire