Sofiane Belhafsi |
Genèse des évènements :
La nuit du 06 mars 2007
vers 23h Fateh B était avec deux de ces amis au bord d’une Renault Mégane blanche faisant le tour du village, à l’approche d’un
véhicule de gendarmerie en patrouille,
les amis ont fait demi-tour et se sont
dirigé vers le quartier Jugurtha, les gendarmes prennent en chasse le véhicule.
Un gendarme use alors de son arme à feu et touche Fatah Ben El Eulmi qui
occupait le siège arrière. Les deux amis de Fateh terrorisés se dirigent alors vers
l’hôpital de Kaïs , dépose le blessé et prennent la fuite , il décèdera
quelques minutes après. Le lendemain matin , les compagnons de F. B. seront arrêtés par la GN et aussitôt la nouvelle
de sa mort se répond dans la ville et provoquant une onde de choc , un rassemblement
spontané de jeunes en colère s’est formé près de l’hôpital pour se diriger
ensuite vers l’unité de gendarmerie pour connaitre les
raison de la mort de Fateh et exprimer leur colère devant cet acte de hoggra ,
des échauffourées ont éclaté entre ces jeunes et les gendarmes , ces derniers après avoir utilisé des
bombes lacrymogènes pour disperser la foule , ils ont soudainement ouvert le
feu , des balles en caoutchoucs et des balles réelles ont fait plusieurs
blessés parmi les jeunes , l’une d’elle a mortellement touchée Sofiane Belhafsi l’ami intime de Fateh
.Cette deuxième bavure va mettre le feu
aux poudres et les échauffourées vont
tourner à l’émeute dans la ville de Kaïs
pendant des jours , la route nationale N 88 avenue principale de la
ville sera barricadée par des troncs
d’arbres et des pneus brûlés , des
heurts violents vont opposer les jeunes
aux forces anti-émeute venues en renfort
de Tébessa et de Batna .Une quarantaine de jeunes dont plusieurs mineurs seront arrêté
par les forces de la police pour
attroupement illégal , atteinte à l’ordre
public, agression des forces de l’ordre et destruction de biens publics .
Le vendredi, alors que la tension est extrême dans la
ville de Kaïs , les deux dépouilles arrivent de Batna , où elles étaient transférée pour autopsie ,
une fois à Kaïs et pour éviter des débordement à cause du nombres
impressionnant de citoyens massés devant le domicile des deux défunts ,
les deux familles contraintes , durent renoncer à accueilli leur enfants pour l'ultime fois , et l’ambulance qui transportait les deux dépouilles a du contourner Kaïs et de se
diriger directement au cimetière de la mechta d’’’Aith si Zrara ‘’ à Rmila où
les deux jeunes furent inhumés en présence d'une foule immense et dans une ambiance grave .
Après quelques jours de chaos, et pour calmer la population, 18 gendarmes de la Compagnie territoriale de
Kaïs, dont des officiers, ont été inculpés de coups et blessures volontaires
ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner. Ils ont par la suite été
placés par le Procureur du tribunal militaire de la 5eme Région militaire, sous
mandat de dépôt et immédiatement placés en détention préventive. A l’issu du
procès aucune condamnation de prison
ferme n’a été prononcée à l’encontre de ces gendarmes.
L’effectif du l’unité de Kaïs de la gendarmerie nationale fut entièrement
changé.
La population de Kaïs a toujours en mémoire la manipulation
abjecte dont se sont rendu coupable les autorités publiques et leur larbins de la faune locale pour étouffer ce
drame. En effet certaines personnes connues par leur bassesse
ont abandonné tout sentiment de dignité
humaine pour usurper la qualité de « notables de Kaïs » non pas pour exiger la vérité sur
l’assassinat de ces jeunes et que leur assassins soit châtiés mais pour désinformer,
servir un autre agenda avec le concours de pseudo journalistes téléguidés et chargés de la vile mission d’étouffer ce crime odieux en
essayant vainement de faire passer les
martyres de Kaïs pour des délinquants et
des repris de justice .
Aujourd’hui, plus qu’avant,
la mémoire de Sofiane et de Fateh demeure intacte dans l'esprit des Kaissis et leur souvenir est à jamais gravé dans les cœurs .
Ur hnatattu .
Ur hnatattu .
Un dénommé Yacine S sur Liberté soutient avec un culot qui frise l’insolence que les jeunes de Kaïs étaient des "repris de justice" |
Moncef Redha un scribouillard sans vergogne s’est montré complice avec les tueurs de Sofiane et Fateh , il a le sang sur les mains . |
Ici le même Moncef Redha en flagrant délit de mensonge éhonté et de désinformation la plus obtuse |
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