mardi 15 janvier 2013

Célébration de Yennar 2963 à Tiɣanimin




Dans le cadre des festivités commérant le nouvel an berbère « Yennar  2963 » les jeunes de « Tiɣanimin » ( Tighanimin , Blihoud ) ont organisé le 14 janvier 2013 une journée culturelle pour célébrer l’évènement .

La journée a débuté avec une exposition sur les objets artisanaux et  les mets traditionnels chaouis , les assistants  qui ont convergé des quatre coins des Aurès ainsi que les amateurs de la culture chaouis  ont suivi des  conférences de haut niveau  présentées  par  des éminents spécialistes , Saci Abdi , et Haroun Boukhama , les conférenciers qui ont disserté sur l’importance de cette date et  la teneur de  symbolisme qu’elle renferme , les intervenants ont insisté également sur la  nécessité de perpétuer et de  conserver  les traditions chaouis menacées par la folklorisation  et la marginalisation .

 A Tiɣanimin la poésie chaouie aussi était à l’honneur  avec la remarquable participation de la poète « Yemmes n-laures » qui a captivé l'attention de l’assistance avec l'élégance et la profondeur de son verbe ,   au programme de l’événement il y avait également une pièce de théâtre et une soirée musicale.
Après le succès de cette manifestation , les jeunes de Tighanimin  comptent faire chaque année de leur commune   le point de chute de tout les amateurs  de la culture auressienne .

lundi 14 janvier 2013

Célébration du Yennar 2963 à Zoui


La célébration du nouvel an berbère « Yennar » de cette année a connu une ampleur et  une dynamique sans précédent, sous l’impulsion d’associations culturelles qui avait à cœur de faire revivre cette fête menacée de disparition dans le pays Chawi .

Ainsi l’association « Tamusni »  pour la sauvegarde du patrimoine populaire et la créativité de Zoui ( Aith Réchech)  a marquée cet évènement d’une  fort belle manière , en dépit des maigres moyens  dont disposait l’association , les membres de « Tamusni » ainsi que les jeunes de Zoui  ont pu relever le défit et ont  tracé un programme aussi riche que varié .

Amara Achour en 1994
L’évènement qui était  dédié à la mémoire du militant de la cause amazigh « Amara Achour » disparu il  y a quelque mois, s’est tenu à la salle multi-activités de Zoui  pendant deux jours  le 12 et le 13 janvier 2013 , la première journée a connu une exposition de peinture , de vêtements traditionnelles chaouie ainsi qu’une exposition  pour faire connaitre l’association « Tamusni »  et ses déférentes activités depuis sa création en 2008 , la période matinale à connu aussi des conférences sur la culture chaouie et  la participation remarquable du  poète Bachir Adjroud  qui a gratifié les assistants de ces plus belles poèmes  , l’après-midi a commencé  avec un concoure de dessin pour des enfants ayant pour thème « l’identité chaouie » pour se prolonger avec la projection du film chaoui « Akhame Awragh » .

Le dessin qui gagné le premier prix


 















Le lendemain 13 janvier  une visite a été organisée  au site archéologique de « Fouris »avec un déjeuner traditionnel chaouis  sur place , l’après-midi a connu l’intervention de « Djamel Mazigh » qui est revenu sur le parcoure et le combat de son ami « Amara Achour » , un témoignage qui a ému l’assistance et  fait découvrir le mérite de ce grand militant aux jeunes qui ne l’ont pas côtoyé , en clôture de l’évènement , des prix ont été distribué aux trois premiers du concoure de dessin  et des cadeaux offert aux déférents participants , la famille de « Amara Achour » en la personne de son frère a été également honorée . 



 témoignage de Djamel Mazigh sur Amara

jeudi 10 janvier 2013

un pionier de la chanson chaouie moderne, Smail Ferrah




On l’a découvert tous  avec sa  guitare   donnant la réplique à Djamel Sabri dans  la mythique  chanson « Bachtola »   du groupe « Les berbères » lors de leur passage télévisé en 1989 , Smail Ferrah est l’un des pionnier de la chanson chaouie , avec ces compères  du groupe « Les Berbères » il fut l’un des premiers qui ont posé les jalons  de ce qui va devenir plus tard  le Rock chaoui , ou la chanson chaouie moderne , guitariste et chanteur à la voix  mélodieuse  Smail Ferrah a commencé l’aventure avec « Les Berbères » aux début des années 80 , ces jeunes de makomédas  ( Oum El bouagui ) passionnés de music vont  révolutionner  la chanson chaouie , avec des moyens dérisoires  ils vont introduire des instruments nouveaux  sur  les chants auressiens , le son du jawaq (flûte) s’épouse avec  celui de la guitare électrique   , le bendir côtoie la batterie , de ce mariage improbable naitra  « Yemma El Kahila » la chanson et l’album éponyme en 1982 , « Yemma El Kahina » fut une véritable onde de choc dans les Aurès  , dans le laboratoire  et la pépinière de l’arabo-baâthisme  que le système à voulu faire du pays chaoui cette chanson sonne comme une réfutation  pour cette politique d’acculturation  , « Yemma El Kahina » fut un appel des jeunes chaouis à leur reine et un renouvèlement d’ allégeance  à ces idéaux de liberté .

Malgré le harcèlement des autorités locales et les sbires du parti unique pour stopper l’élan de ces jeunes ou du moins les obliger à renoncer à chanter en tachawit , « Les Berbère » redoublent d’enthousiasme et de créativité   et sortent leur deuxième album « Bachtoula » en 1990 qui connaitra un succès national .

Après ces années riches d’ingéniosité   avec les berbères dont il fut  l’un des artisans du  succès, Smail Ferrah quitte le groupe pour se lancer dans une carrière solo, il l’a commence  avec un album en 1995 en collaboration avec « Omar Férah » et « Abderezzak Gareh »  ,  il y mettra toute sa sensibilité  d’artiste et forgera sans propre univers musical , lequel va encore s’affiner  avec son deuxième album sorti en 2002 dont les paroles sont  signées «  Yahia Aïdi » ,«  A Ichawyen matta tatrajem ? » , « Tametna » , «  Yemma » , «  A yamcum ! » , sont autant de titre qui ont enrichi le répertoire de la chanson  chaouie  .

Smail Ferrah  connu dans le milieu musical chaoui par sa discrétion, sa générosité et sa modestie touchante n’hésite pas à honorer les invitations qu’il reçoit pour se produire dans un tel ou tel  évènement culturel  le plus souvent gratuitement  comme le témoigne les militants et les acteurs associatifs des déférentes régions du pays chaoui .

Smail Ferrah prépare en ce moment un nouvel album toujours avec « Yahia Aïdi » , il verra le jour prochainement .







vendredi 28 décembre 2012

"Ichaywen" remporte le premier prix du festival national de la chanson amazigh de Tamanrasset


Un membre d'Ichawyen recevant le premier prix

La dernière édition du   festival national de la chanson amazigh  à Tamanrasset , s’est clôturé  jeudi  dernier  avec la consécration du groupe « Ichawyen » qui s’est adjugé le premier prix de cette édition  , la deuxième place de ce festival est revenu au chanteur Abaz Mohamed de la wilaya de Ouargla tandis que la troupe Awal de Beni Ouarthilane  de Sétif  termine le podium du festival , le prix  mention spéciale du jury,  a été quant à lui attribué au musicien Targui Badi M’Barek de In Guezam .  

Le groupe Ichawyen est composé de jeunes musiciens  de la ville de Khenchela  qui jouent ensemble depuis  2008 , cette consécration va sans doute donner des ailes au groupe « Ichaywen »  et faire connaitre sa musique pour le grand publique , c’est tout ce qu’on leur souhaite .

dimanche 25 novembre 2012

Tachawit fait son entrée à la radio de Tebessa



La radio régionale de Tebessa a présenté  aujourd’hui dans sa grille de programme un journal d’information  en tachawit et ce pour la première fois dans l’histoire de la radio, une nouvelle qui a été accueillit avec enthousiasme de la part des  auditeurs de la radio de Tebessa qui vont finalement pouvoir  écouter les informations dans leur langue maternelle, ces derniers espèrent  que l’exclusion dont elle est victime Tachawit dans le champs audio-visuel va prendre fin  et que la radio de Tebessa va consacrer encore plus de temps pour des émissions en tachawit dans sa grille de programmes  .
Pour rappelle  la radio de Biskra a consacrée un journal d’information et une émission en  Tachawit dans ces programmes  pendant  l’été dernier avant de suspendre  l’émission  et le journal pour des raisons inconnues  , quant à la radio de ‘’Souk Ahras’’  seule l’arabe est de rigueur et Tachawit demeure  toujours  banni  aux mépris de tous les chawiphones de la Wilaya .