Nadhir Djebbar quand il nous a accueilli aimablement chez
lui
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Parmi ces artistes-peintres qui ont été à l’origine du mouvement pictural
dans les Aurès pendant les années 90 , il y a Nadhir
djebbar , cet autodidacte nait à Tikerchet le
( Aïn Kercha , Oum El Bouagui ) se passionne depuis sa tendre enfance pour la peinture , il faisait des dessins au crayon , des caricatures , mais un jour une rencontre va être décisive dans sa carrière , un copain de lycée lui montre l’alphabet Tifinagh , et le jeune Nadhir fut charmé sur le champ , cette découverte va le marquer à jamais dans son art et dans son engagement (il va devenir professeur de Tamazight 1997- 2002) .
( Aïn Kercha , Oum El Bouagui ) se passionne depuis sa tendre enfance pour la peinture , il faisait des dessins au crayon , des caricatures , mais un jour une rencontre va être décisive dans sa carrière , un copain de lycée lui montre l’alphabet Tifinagh , et le jeune Nadhir fut charmé sur le champ , cette découverte va le marquer à jamais dans son art et dans son engagement (il va devenir professeur de Tamazight 1997- 2002) .
Nadhir Djebbar utilise la technique du collage, des objets divers,
papier peints, extraits de journaux,
enduit ,… etc, le tout juxtaposé au grès de la fantaisie de l’artiste créant
ainsi un nouveau espace plastique .
Pour Nadhir «
rien n’est immuable, tout est en mouvement constant ... comme l’identité
d’un peuple est une juxtaposition des
déférentes strates au fil des siècles … » .Dans les tableaux de Nadhir
Djebbar des flèches interminables s’enchevêtrent en désordre (ou bien dans un
ordre que lui seul connait) et semblent
converger vers des multiples points de déférentes dimensions qui foisonnent dans
ces toiles .
Comme le tatouage des femmes chaouies , cet d’alphabet du
corps , Nadhir Djebbar affirme dans sa peinture l’identité amazigh , et l’expressivité
plastique de l'écriture Tifinegh et s’inspire des déférents motifs traditionnels
chaouis , tatouage , poterie , tissage …etc.
Nadhir Djebbar a participé à plusieurs exposition d’art
plastique en Algérie et à l’étranger dont une avec la fondation Matoub Lounes à la
fête de l’Huma en
2002 et malgré la marginalisation dont il souffre depuis ces débuts à cause de
son engagement dans le mouvement
amazigh dans les Aurès , Nadhir n’a jamais
renié son identité et son art et reste
toujours fidèle à la Lettre du Tifinegh
et continu inlassablement sa trajectoire
infatigable tel une flèche de l’une de ces toiles .
Ce blog est une bonne initiative
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