Nadhir Djebbar quand il nous a accueilli aimablement chez
lui
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( Aïn Kercha , Oum El Bouagui ) se passionne depuis sa tendre enfance pour la peinture , il faisait des dessins au crayon , des caricatures , mais un jour une rencontre va être décisive dans sa carrière , un copain de lycée lui montre l’alphabet Tifinagh , et le jeune Nadhir fut charmé sur le champ , cette découverte va le marquer à jamais dans son art et dans son engagement (il va devenir professeur de Tamazight 1997- 2002) .
Nadhir Djebbar utilise la technique du collage, des objets divers,
papier peints, extraits de journaux,
enduit ,… etc, le tout juxtaposé au grès de la fantaisie de l’artiste créant
ainsi un nouveau espace plastique .
Pour Nadhir «
rien n’est immuable, tout est en mouvement constant ... comme l’identité
d’un peuple est une juxtaposition des
déférentes strates au fil des siècles … » .Dans les tableaux de Nadhir
Djebbar des flèches interminables s’enchevêtrent en désordre (ou bien dans un
ordre que lui seul connait) et semblent
converger vers des multiples points de déférentes dimensions qui foisonnent dans
ces toiles .
Comme le tatouage des femmes chaouies , cet d’alphabet du
corps , Nadhir Djebbar affirme dans sa peinture l’identité amazigh , et l’expressivité
plastique de l'écriture Tifinegh et s’inspire des déférents motifs traditionnels
chaouis , tatouage , poterie , tissage …etc.
