lundi 25 février 2013

Ruines de Tit n Meghat près de Yabous , découverte d’une nouvelle mosaïque

Le trou au milieu est causé  par la pelleteuse 


lors des travaux  sur un réseau d’eau potable  engagés par  un entrepreneur  dans la région de Krazet près de Yabous  , les ouvriers  ont  mis à jour  une magnifique mosaïque d’à peu près  9 mètre de longueur  et de 1.20 m de largeur  , d’après des témoins elle était découverte à  un  mètre de profondeur  , malheureusement la pelleteuse a endommagée une partie de la mosaïque ,  en effet un profond trou ( voir les photos)  au milieu   va sans doute  rendre ardu l’opération d’excavation et ensuite  l’interprétation de ces motifs qui seront à coup sûr imputé d’une importante partie .
L’entrepreneur était contraint d’arrêter ces travaux sur cette parcelle et de communiquer expressément  cette découverte aux services compétents de la wilaya, lesquels se sont aussitôt déplacés pour faire une constatation, après quoi ils ont recouvert la mosaïque de terre, et promis son excavation et son transfert urgent au musée de khenchela , deux  mois se sont écoulés et la mosaïque demeure   encore à Tit n Meghat  ( Aïn Meghat ) à la merci des intempéries  et  exposée à toute sorte de dégradation  .

L’endroit de Tit N Meghat  renferme des ruines de quelque 32 hectares  qui sont encore inexplorés  (la mosaïque est découverte juste à côté ) .Auguste Vel  au temps de la société archéologique de Constantine  pendant la colonisation française  s’y est intéressé, il découvrit en 1909 à quelques kilomètres de là une inscription sur un rocher qui  comportait 6 lignes dont trois sont martelés  , elle  mentionnait la restauration d’une route qui commençait à 5 kilomètres à l’ouest de Douffana, à un point de la grande voie romaine de Mascula à Lambèse, puis s’avançait au sud, vers le centre de l’Aurès en passant par le défilé de Krazet ( Krazza) , ensuite la plaine de Yabous  .« Les lignes martelées comportaient les noms des empereurs régnants. La 4e donne celui de Secerinius Apronianus, personnage illustre, qui gouverna la Numidie à la fin du IIIe ou au commencement du IVe siècle » [1] .Quant à la 6 ième ligne, diverses hypothèses se présentent, à cause de l’effritement de sa 5e lettre qui était R ou B , toutefois  M.  Vel retient celle le  B la considérant comme étant la plus plausible et qui correspond à « Boseth » , une ville que les  auteurs latins mentionnèrent  dans leur chroniques sous le nom Boseth-Amphorariae .Morcelli  (historien) cite plusieurs évêques de cette ville, parmi lesquels deux, Palatin, orthodoxe, et Félix, donatiste, assistèrent à la conférence de Carthage de 411 , les ruines de Tit N Meghat  (Aïn Meghat) serait celle de l’ancienne ville Boseth-Amphorariae d’après Auguste Vel [2].

Pour que le site révèle tous ces secrets, l’engagement de fouille et de travaux de valorisation est plus qu’urgent,   surtout ce qui concerne la mosaïque qui doit être prise en charge le plus vite possible.
L'inscription trouvée par Auguste Vel 





samedi 9 février 2013

Les ruines de « Fouris » près de Zoui , des vestiges qui agonisent



La mosaïque est très endommagée , son transport à un musée est  plus qu'urgent

Le site archéologique de Fouris près de Zoui ( Aith Réchech )  contient des importants vestiges romains   , le site semble être un bâtiment  dont des pans du murs sont     encore visibles , en plus des blocs de pierres  rectangulaires couvertes d’inscriptions , le site de « Fouris »  renferme  une  superbe mosaïque dans un tel état de dégradation qu’il fait de son transport vers un musée une urgence.

Le graffiti semble être un christique, s’agit-il d’une basilique ? 

Le site de fouris malgré son importance et le degré avenacé de sa dégradation ne semble  apparemment pas intéresser  les responsables de la culture dans la wilaya de Khenchela  , aucun plan de sauvegarde et de valorisation n’a été  entrepris à ce jour sur le site , et même la simple installation d'une clôture grillagée  pour le préserver contre le pillage et les agressions  des troupeaux  n’a pas été jugée utile  par les responsables locaux et ce en dépit des nombreuses sollicitations  des associations culturelles qui ont tirée la sonnette d’alarme sur le péril imminent  qui guette la mosaïque et le site de Fouris en général ,  la dernière en date été lancé par l’association  Tamusni deZoui lors que la commémoration de Yennar dernier .